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L’évaluation en situation de laboratoire et en situation de pratique

L’ISPC n’ambitionne pas de couvrir toutes les pratiques sportives mais de pouvoir les évaluer en lien avec les installations déjà présentes sur le territoire.
L’institut vise l’évaluation en situation de laboratoire et en situation de pratique.

  • La situation de laboratoire permet de répondre à une évaluation capacitaire des possibilités physiologiques et motrices de la personne
  • L'évaluation en situation de pratique, en complément, ou de façon indépendante, offre la possibilité d’identifier les problématiques que peut rencontrer la personne en fonction de ses objectifs (performance, santé) et/ou des indications préalablement établies. Ces problématiques peuvent être de différents ordres : liés au matériel spécifique à l’activité, et/ou aux dispositifs médicaux de la personne, et/ou à ses capacités physiologiques, cognitives ou motrices.

En réponse à cet objectif d’évaluation et de conseils pour la pratique, l’ISPC reposera sur :

  • des salles dites « laboratoires d’évaluation et d’exploration des capacités physiologiques et motrices » ;
  • des salles dites de « pratiques d’activités physiques ou sportives ».

Un premier équipement dans le cadre du modèle « éprouvette » de Garches

Un premier équipement, financé principalement par la Fondation MMA Solidarité va permettre de déployer ces investigations, dans le cadre du modèle « éprouvette » de Garches, dès le mois de septembre 2020.

Nous avons débuté les activités d’évaluation cardovasculaire dédiée à la personne en situation de handicap grâce à l’instrumentisation d’un gymnase pour l’analyse du mouvement en situation de pratique. Ces analyses permettent notamment un accès aux pratiquants de matériel disponible pour le grand public. Elles alimenteront également notre base de données qui documentera les publications scientifiques de l’ISPC.

L'équipe de recherche

Une équipe permanente de chercheurs sera financée par des structures institutionnelles (INSERM par exemple).
L’ISPC va bénéficier du redéploiement de l’équipe de recherche déjà̀ engagée dans le « modèle éprouvette » lancé en 2020 (UVSQ UFR Simone Veil Santé, UMR 1179, END : ICAP : pré́-clinique, clinique épidémiologie...).

Un modèle animal de souris paralytique, établi par le Professeur François Genêt et reconnu mondialement, permet ainsi de développer des observations sur les retentissements cardio-respiratoires et cardio-circulatoires de la pratique d’un para-sport en fonction des niveaux lésionnels.

Ces équipes sont entièrement financées sur projet (appels à projets publics et privés), y compris les charges indirectes de fonctionnement.
C’est le cas par exemple de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), qui alloue un premier budget pour l’amélioration des performances des para-athlètes.

Budget de recherche PARAPERF

Le Professeur François Genêt a été nommé investigateur principal du premier budget de recherche (PARAPERF) dédié à l’amélioration des performances des para-athlètes en prévision des Jeux Paralympiques de Paris 2024. Une pierre de plus en la faveur de l’émergence de l’ISPC.

Doté d’une enveloppe de 2,5 M€ délivrée par l’ANR à plusieurs établissements de recherche et de soins, ce projet est basé sur une approche interdisciplinaire et vise à optimiser les résultats des athlètes paralympiques français en ce qui concerne leurs trajectoires de performance individuelle et collective, la compétitivité, l'équipement et les facteurs socio-environnementaux. Ce projet sera centré sur les athlètes ayant un potentiel de médailles aux Jeux Paralympiques de Paris 2024, en partenariat avec la Fédération Française Handisport (FFH, qui regroupe les athlètes ayant un handicap physique) et la Fédération Française de Tir (FFTir).

Lors de l’annonce de ce projet, la Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal avait déclaré :
« Le monde de la recherche et le monde du sport ont beaucoup en commun : la compétition, l’excellence, l’exigence sans cesse rehaussée. Pour relever le défi de la très haute performance sportive, nous avons souhaité rassembler et unir leurs forces à travers un Programme prioritaire de Recherche. C’est en combinant le meilleur de la recherche et du sport que nous remporterons notre course contre la montre en vue des Jeux Olympiques de Paris ».
Une déclaration qui résonne comme un cahier des charges de l’ISPC.

Plus particulièrement, le Professeur François Genêt cordonnera une thématique de recherche dédiée à la prévention et au traitement des facteurs de risque pour les athlètes en fauteuil roulant qui présentent un risque plus élevé de développer des pathologies du membre supérieur. L’objectif de cette tâche est d’anticiper les facteurs de risques liés aux contraintes de la discipline et du matériel.

Cette recherche se concentrera en particulier sur la constitution d’une base de données des indicateurs lésionnels en systématisant les imageries des articulations hyper-sollicitées (épaules pour les sportifs en fauteuil roulant). Elle œuvrera également à la conception d’un ergomètre balistique permettant l’analyse des profils force-vitesse-puissance des membres supérieurs et mesurera les déséquilibres fonctionnels. Enfin elle croisera les données médicales avec les mesures de l’ergomètre balistique dans le but de développer une consultation médicale spécifique du sportif.
Un cahier des charges parfaitement miroir des missions dévolues à l’ISPC.